Ce que j’apprécie le plus dans l’aventure The Turning
Si souvent on est exhorté à évangéliser ou envoyé pour le faire, mais sans outil pratique... Avec The Turning, l’immense avantage est qu’un canevas de conversation, d’évangélisation et de bénédiction nous est donné.
Bien sûr ce canevas est culturellement à l’opposé du Suisse romand, hyper prudent, hyper gentil et hyper effrayé que je suis. Il faut alors faire un pas de foi qui fait tout aussi peur à l’évangéliste que je suis qu’au jeune chrétien.
Avoir peur tous ensemble est quand même plus facile que d’avoir peur tout seul, et c’est le cœur battant que nous prenons le chemin de l’obéissance... Autre avantage de The Turning : plein de chrétiens évangélisent vraiment pour la première fois de leur vie ! Jusque-là ils ont fait de la pré-pré-pré évangélisation, au mieux de la pré-évangélisation décrite en Marc 17 (Marc n’a que 16 chapitres 😆)
Avec le recul, j’ai appris que quand on me propose un outil clef en main, forgé par des années de prière, d’expériences et d’échecs, il est bien plus efficace sans le petit bricolage que je voudrais lui enlever ou lui ajouter. Des multitudes d’églises l’ont expérimenté avec les cours Alpha par exemple...
Canevas ne veut pas dire œillères. Le contact entamé, mille clins d’œil de Dieu se déploient, et c’est dans la joie et la reconnaissance que nous mettons en commun la mission accomplie
Finalement j’apprécie beaucoup que The Turning reste tout aussi pratique pour suivre les personnes touchées. Comme je l’ai écrit dans mes livres, un bébé spirituel (même s’il pèse 140 kilos et a 3 doctorats) a absolument besoin de parents spirituels. Offrir notre temps pour cela c’est obéir à notre Seigneur ; lui obéir c’est l’aimer et l’adorer.
